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Filière photovoltaïque : la concertation est achevée, les incertitudes restent…

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14/02/2011 22:41:23 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - La dernière réunion de concertation avec la filière photovoltaïque française organisée par MM. Jean-Michel Charpin et Claude Trink, mandatés par le gouvernement, s'est terminée par une journée agitée vendredi 11 février, notamment du fait d'une manifestation organisée par le collectif « Touche pas à mon panneau solaire ». Cette ultime réunion a laissé les acteurs industriels quasiment autant dans le flou qu'au début, confrontés à un projet de rapport reflétant plus ou moins fidèlement les débats et les propositions des différentes participants mais sans donner de véritable scénario alternatif à celui proposé par la DGEC ... Le temps de l'attente pour la réglementation tarifaire au-delà du 9 mars 2011 a commencé…
 
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MISE A JOUR Le rapport final de la commission Charpin-Trink mandatée par le gouvernement est téléchargeable ICI

La publication du projet de rapport a donné lieu la semaine dernière à diverses actions et à des commentaires des organismes, associations, syndicats professionnels et autres collectifs créés pour défendre l'avenir du photovoltaïque sur l'Hexagone et, surtout, les emplois dans cette filière. « La menace est réelle, surtout pour les PME. Le moratoire a déjà eu un impact avec quelque 2000 à 3000 emplois supprimés. Au global, selon le scénario de sortie du moratoire, ce sont 10000 emplois sur les 25000 que compte la filière qui pourraient disparaître », a analysé Richard Loyen, délégué général d'Enerplan, lors d'une conférence de presse.

Parmi les actions engagées par la filière, le collectif « Touche pas à mon panneau solaire » avait, lui, organisé une manifestation qui a réuni plusieurs centaines de personnes à Bercy, devant le bâtiment où se sont tenues les réunions de concertation, afin de sensibiliser les acteurs aux difficultés suscitées à la fois par le moratoire, le manque de visibilité de la filière et les incertitudes tarifaires, notamment pour les PME. Le collectif a également élaboré un Livre blanc pour le développement du photovoltaïque en France

L'analyse d'Enerplan
« De nombreux acteurs de la filière sont en souffrance, voire déjà à l'agonie. Après une lecture approfondie du projet de rapport, il nous apparaît comme une juste retranscription des débats, mais avec un raisonnement à périmètre réduit, franco-français. il ne donne pas de pistes sérieuses qui permettraient d'éviter la mort de la filière, ni sur les volumes de puissance, ni sur le pilotage de la file d'attente, ni sur la régionalisation, mais reprend au contraire à son compte plus ou moins le scénario de l'administration avec notamment un plafonnement potentiel à 500 MW/an. Il reste extrêmement vague sur la file d'attente purgée par le décret du 9 décembre 2010 et manque totalement d'ambition. Nos contre-propositions sont, elles, au mieux reléguées en annexes. Après l'énorme travail fourni par les acteurs de la concertation, avec une vraie coalition entre les professionnels, les collectivités, les ONG, etc., qui a abouti à des propositions et des scénarios chiffrés, il y a de quoi être déçu. Le rapport présente en outre des calculs de CSPE établis sur des tarifs d'achat de 2010, et présente le photovoltaïque comme une énergie chère et non compétitive, avec une parité réseau au-delà de 2020 alors que nous avons démontré, chiffres à l'appui, qu'elle sera atteinte bien avant. Le rapport ne donne pas aux politiques décisionnaires d'autres scénarios possibles que celui de la DGEC », nous a déclaré Richard Loyen, délégué général d'Enerplan.

« Le rapport ne donne pas à l'administration assez d'éléments pour chiffrer un autre scénario que celui de la DGEC. Ainsi, en ce qui concerne l'optimisation de la CSPE, une discussion éventuelle n'aura lieu que dans plusieurs semaines, soit bien trop tard. »

Pour Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement et conseil d'Enerplan, le rapport pèche surtout par ignorance : il procède toujours de l'hypothèse des 5400 MW d'ici 2020 ce qui est, industriellement, une hérésie et revient à vouloir faire passer un chameau par le trou d'une aiguille ; il ne prévoit aucun filtrage à l'entrée de la file d'attente, selon des critères d'urbanisme, de financements, d'auto-consommation, etc., mais maintient un filtrage en sortie qui n'empêchera pas une nouvelle bulle spéculative ; il ignore la jurisprudence établie par une récente décision de justice à l'encontre d'EDF EN en préconisant des appels d'offres qui ne respectent pas l'égalité des chances entre les candidats ; enfin, il fait totalement l'impasse sur les conditions de sortie du moratoire alors que le décret dit de suspension de l'obligation d'achat n'est en fait aucunement un décret de suspension mais bel et bien un décret de purge de la file d'attente étant donné que les projets ne remplissant pas les conditions prévues par ce décret doivent repartir de zéro, et seront donc soumis à la nouvelle réglementation tarifaire. Or le gouvernement ne peut pas effectuer un tri des dossiers purgés s'il n'y a pas modification du décret du 9 décembre dernier.

Rappelons qu'Enerplan a saisi la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) pour demander la transparence totale sur la file d'attente et la communication des documents sur lesquels le gouvernement fonde sa politique et son argumentaire de bulle spéculative. La CADA rendra son avis le 3 mars prochain.

Dans une étude prospective du développement du photovoltaïque sur les bâtiments soumis à la future réglementation thermique/énergétique, Enerplan a par ailleurs dégagé un scénario plus ambitieux d'une puissance cumulée de 16 GW pour le photovoltaïque à l'horizon 2020.

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Le SER mise sur le label France et un calcul « optimisé » de la CSPE

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14/02/2011 20:33:54 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - Pour André Antolini, président du SER, le projet de rapport de la commission de concertation Charpin/Trink reflète scrupuleusement les débats de concertation et donne une liste quasi exhaustive de toutes les questions à régler, mais il laisse une marge d'appréciation très/trop large au gouvernement sur des points importants comme les futurs tarifs, les volumes (de 300 MW à 1000 MW par an !), et ne fait qu'évoquer la nécessité d'assurer une transition entre l'ancien et le nouveau système réglementaire. Le SER se réjouit néanmoins de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France. Le rapport final sera présenté au gouvernement ce mercredi…

Pour le SER, les questions essentielles sont donc restées sans réponses même s'il y a quelques pistes. « Qu'adviendra-t-il des 4000 MW de la file d'attente, et surtout des 1500 à 2000 MW de projets sérieux, menacés par les contraintes de délais du décret du 9 décembre 2010 et virtuellement mis à la poubelle, qui représentent des années de travail ? » demande André Antolini. « Ces projets devraient bénéficier d'un tarif d'achat de transition et non pas subir le couperet de la nouvelle tarification qui risque de mettre en danger leurs financements. Sur ce point, nous sommes dans une urgence absolue. »

Le projet final présenté mercredi à l'Assemblée nationale
Pour Arnaud Mine, président du Soler (la branche solaire du SER), « il y a deux points positifs à retenir du projet de rapport, l'un concernant la CSPE où la CRE semble prête à revoir le calcul en tenant compte des spécificités de la production photovoltaïque (une production diurne, utilisée sur le lieu de production, sans transport, donc avec des coûts évités différents de ceux à la base du calcul actuel), et l'autre concernant le déplafonnement de la barre des 3 kW, à 9 ou 16 kW dans le résidentiel. »

Le SER se réjouit enfin de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France pour les systèmes PV bénéficiant du tarif d'achat, qui devrait se traduire notamment par un pourcentage de contenu d'origine française et par des exigences de qualité et de performance environnementale. « Nous y travaillons notamment au plan juridique, sur la base de notre expérience Flamme verte, un label créé dans le secteur du chauffage au bois », nous a précisé André Antolini.

Pour tous les détails concernant les propositions du SER, consulter le document Repenser le développement de la filière photovoltaïque française

Le rapport final de MM. Charpin et Trink est en cours de rédaction, mais la plupart des professionnels que nous avons interrogés semblent persuadés que le projet de rapport ne sera modifié qu'à la marge, voire même que les nouvelles dispositions réglementaires ont déjà été finalisées sur des bases figées d'avance, avant même que le rapport n'ait été remis aux ministres. Quoi qu'il en soit, le rapport sera présenté mercredi 16 février lors d'une audition en Commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale.
MISE A JOUR : Lire l'audit de MM. Charpin et Trink ICI

Nous avons pu proposer à nos lecteurs le projet de rapport en téléchargement dès mercredi 9 février (Projet de rapport)

MISE A JOUR : Le rapport final est maintenant aussi téléchargeable ICI

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Parc PV : 972,7 MWc raccordés en France à fin décembre 2010

Centralesphotovoltaïques>Conjoncture>France
14/02/2011 20:31:33 :
Malgré les tribulations du secteur du photovoltaïque en France tout au long de l'année 2010, le parc PV français a atteint 972,7 MWc au 31 décembre 2010, dont 807,7 MWc en métropole (et 193,9 MWc raccordés au 4e trimestre 2010) et 165 MWc dans les départements et territoires d'outre-mer. C'est ce qui ressort de l'analyse trimestrielle des données des gestionnaires du réseau électrique – ERDF et EDF SEI – publiée par Enerplan. Ainsi le parc en métropole a été multiplié par quatre, celui des territoires insulaires par 2,5. Fin décembre, plus de 3,6 GWc étaient en attente de raccordement en métropole, et près de 550 MW à l'outre-mer…

Nombre de projets en attente de raccordement n'aboutiront pas, et notamment parmi ceux supérieurs à 36 kVA qui représentent la très grande majorité des demandes avec une puissance totale de 3,357 GWc.

Toutes les régions métropolitaines affichent de forts taux de croissance, allant de 21% pour la région Méditerranée à 80% pour l’Île-de-France (le parc a quasiment été multiplié par 2 en un trimestre). La région Manche-Mer-Nord affiche le deuxième taux de croissance le plus élevé, avec + 60%.

Pour plus d'informations : Parc PV français raccordé au réseau à fin décembre 2010

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Cellules solaires : la filière « amont » est sur les rails chez MPO Energy

Silicium>Cellules >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation>R&D
14/02/2011 22:30:23 :

Dramatique ! Le mot résumant la situation actuelle pour le secteur du photovoltaïque a échappé à Loïc de Poix, président du directoire de MPO International dont la filiale MPO Energy a été nouvellement créée en vue de produire des cellules solaires à très haut rendement en silicium polycristallin. Pour autant, le projet PV20 (lire notre article), qui s'intègre donc parfaitement dans la filière industrielle que le gouvernement français appelle de tous ses vœux, suit son planning. « La ligne de sérigraphie pour la métallisation est installée et nous avons commencé à produire des cellules solaires avec un rendement de conversion supérieur à 16%. Une ligne complète de production pilote de 30 MW sera opérationnelle en janvier 2012 » nous a confié M. de Poix en marge du colloque sur les énergies renouvelables organisé récemment par le SER…


Les cellules solaires sorties de la ligne pilote ont été validées par l'Ines, puis testées sur une ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques avec Tenesol, également partenaire du projet PV20. Deux équipes d'ingénieurs s'activent, l'une à l'Ines, l'autre dans le laboratoire commun avec Irysolar/Semco pour à la fois finaliser le process et améliorer les rendements de conversion. Car MPO s'est fixé pour objectif de monter à 20% de rendement de conversion d'ici 2016.

« La ligne de production est mise en place en parallèle à ces efforts de R&D dans l'usine emblématique d'où est sorti le premier disque microsillon en 1957, à Averton en Mayenne. En 2011, nous comptons atteindre une production de 2 MW, peut-être un peu plus. Une extension à 100 MW pour 2012 et les décisions d'investissements nécessaires devraient être concrétisées dans les prochains mois. Au-delà, je pense qu'il nous faudra grandir vite, peut-être plus vite que les 500 MW prévus à l'horizon 2020 », précise Loïc de Poix.

Depuis l'annonce du projet PV20 en mai 2010, MPO a embarqué Demeter Partners dans l'aventure MPO Energy, qui a apporté au passage un financement de 4 millions d'euros, en échange de 25% du capital.

MPO, pour qui le projet s'inscrit aussi dans le cadre d'une diversification industrielle nécessaire alors que son marché traditionnel des disques optiques (CD, DVD et autres Blu-ray) commence à baisser, s'est engagé à relever le défi de l'amont. Pour le groupe, passer du disque optique à la cellule solaire relève d'une légitimité quasi évidente et valorise un savoir-faire industriel existant. Objectifs : pérenniser l'entreprise et sécuriser les emplois.

Leader européen indépendant du disque optique depuis plus de 50 ans, cette entreprise de taille intermédiaire, à l'instar du très connu Mittelstand en Allemagne, qui affiche un chiffre d'affaires de 130 M€ en 2009 et emploie 1300 personnes sur trois continents, ambitionne de jouer un rôle de premier plan dans l'industrie photovoltaïque sur l'Hexagone. « Nous avons déjà relevé d'autres défis avec des ruptures et des mutations technologiques jusqu'ici, notamment en passant du vinyle au CD en 1984. Aujourd'hui, notre souhait consiste à participer à une vraie filière amont du solaire en France. Dans ce contexte, le moratoire infligé par le gouvernement a au moins eu le mérite de rassembler les industriels », souligne Loïc de Poix.

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REC Solar : « Le solaire constitue une opportunité historique pour la France … »

Centralesphotovoltaïques>France
14/02/2011 20:26:45 :


Entre concertation et polémique, après les espoirs suscités par le Grenelle de l'environnement, la filière française du photovoltaïque souffre depuis plus d'un an à cause d'une réglementation tarifaire instable, et lutte aujourd'hui pour sa survie. L'Echo du solaire a demandé l'opinion de REC Solar, un groupe industriel européen verticalement intégré du photovoltaïque*, attiré en France par les promesses d'un marché en devenir. Pour Jan Jacob Boom-Wichers, directeur général REC Solar France, « la France devrait considérer, aujourd'hui, le solaire comme une opportunité historique, au même titre que le fut le nucléaire civil, en d'autres temps et circonstances »…

Comment voyez-vous l'avenir du photovoltaïque en France ?
Le moratoire qui pèse actuellement sur la filière photovoltaïque française semble être une réaction à court terme du gouvernement français à qui il manque une vision sur l'énergie du futur. Il serait dommage que la France passe à côté de cette opportunité historique, à l'opposé de ce qui se passe dans le reste du monde. Sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, pourquoi ne pas s'inspirer du modèle allemand ? Le gouvernement allemand a ainsi décidé d'obliger les exploitants à contribuer financièrement à un fonds spécifique à partir de 2011 en échange de la prolongation de la durée d'exploitation des réacteurs nucléaires, avec l'instauration d'une taxe pour chaque MWh injecté sur le réseau. En France, les sommes collectées pourraient par exemple servir pour 1/3 au retraitement des déchets nucléaires, pour 1/3 à la formation et pour 1/3 à « sponsoriser » les énergies renouvelables. Ou encore pour développer des solutions de stockage.

L'Allemagne est souvent cité en exemple, et il n'a jamais été question de bulle spéculative comme en France …
Il n'y a pas, en France, le même civisme, ni la même éco-conscience pour l'environnement qui existe outre-Rhin depuis les années 70. Du fait des choix politiques en matière d'énergie, le marché du photovoltaïque y est plus mature, et les installateurs peuvent travailler avec des marges moindres, surtout que l'essentiel des projets est en surimposition. Les retours sur investissements assurent un rendement de type « bon père de famille », qui est aujourd'hui de l'ordre de 8%. Il n'y a jamais eu de marges de 25 à 30% comme en France.

Avec l'intégré au bâti, la France a choisi, elle, de mettre des obstacles à l'arrivée des fournisseurs étrangers et de soutenir ainsi la création d'une filière franco-française. Si l'intégré au bâti est plus coûteux, ce qui explique en partie les différences sur les prix des systèmes installés entre la France et l'Allemagne, il constitue toutefois une excellente approche qui participe d'une vision industrielle du bâtiment. Le photovoltaïque devient partie intégrante de la construction. Là, la France est précurseur. L'évolution de la réglementation thermique, surtout au-delà de la RT2012, exigera des sources d'énergie en plus de l'isolation des bâtiments. Pour qu'un vrai marché se développe, il faudrait y ajouter des contraintes, par exemple exiger que 10% des constructions neuves soient à énergie positive en 2011, et faire progresser ce pourcentage jusqu'à atteindre 100% en 2020.

Comment évaluez-vous le potentiel d'amélioration des rendements de conversion dans le photovoltaïque ?
La courbe d'apprentissage dans le photovoltaïque, en particulier dans les solutions à base de silicium, sera sensiblement similaire à celle du semiconducteur, ce qui laisse augurer encore d'un fort potentiel d'améliorations en terme de rendement de conversion, de productivité, etc. Ceci exige de continuels efforts de recherche et développement. Chez REC Solar, nous sommes à 17,3% de rendement de conversion pour les cellules solaires, et à 15% pour les panneaux PV de la série Peak Energy, optimisés afin de garantir le rendement quel que soit l'ensoleillement.
Parallèlement à l'augmentation de puissance, le coût des modules solaires continuera à baisser. L'Italie a déjà quasiment atteint la parité réseau, montrant ainsi la voie. Le moment arrivera où une rénovation de la toiture d'un bâtiment sera moins coûteuse avec des panneaux PV qu'avec des matériaux conventionnels inertes.

Elisabeth Feder

*Le groupe norvégien REC Solar revendique une position de leader dans la filière photovoltaïque, en tant que groupe verticalement intégré qui contrôle l'ensemble de la chaîne de valeur. C'est le plus gros producteur de silicium dédié au solaire (avec une technologie propriétaire à 80% moins énergivore que le procédé Siemens, selon ses dires), l'un des plus grands fournisseurs de tranches de silicium pour le solaire, un important fabricant de cellules solaires et assembleur de panneaux photovoltaïques, le tout accompagné d'une division systèmes. Le groupe revendique un temps de retour énergétique de seulement un peu plus d'un an pour ses panneaux PV. Le groupe fondé en 1996 était initialement spécialisé dans les tranches de silicium, puis s'est diversifié d'abord vers l'amont avec une usine de silicium aux Etats-Unis en 2002, puis vers l'aval avec la production de cellules solaires à Narvik (Norvège) et une usine d'assemblage de panneaux PV à Glava (Suède) en 2004. Au terme d'un investissement de 1,4 milliard d'euros, REC Solar a inauguré l'an passé une usine intégrée, des tranches de silicium aux panneaux PV, à Singapour.

Lire également notre article

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Le collectif SOL Ouest regroupe désormais 50 PME

France>Politique/Réglementation
14/02/2011 20:33:03 :

Créé en décembre dernier pour une mobilisation plus efficace face au revirement brutal de l'état sur le développement du solaire en France, le collectif SOL Ouest est passé de 6 PME fondatrices à 50 entreprises, et demande deux mesures d'urgence pour pouvoir poursuivre leur activité : la remise dans la file d'attente des projets inférieurs à 250 kW, et une régionalisation des tarifs d'achat afin d'éviter la migration de la filière vers le Sud de la France…

Selon SOL Ouest, les projets inférieurs à 250 kW ne sont pas des projets spéculatifs car réalisés par des PME locales pour des clients locaux.

Le collectif représente à lui seul environ 1000 emplois dans le Grand Ouest, et se dit prêt, s'il n'y a pas de mouvement de l'état, à se faire entendre par des démarches fortes.

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SOMMAIRE du 14-02-2011
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 PRODUITS & DATASHEETS
Filière photovoltaïque : la concertation est achevée, les incertitudes restent…
Le SER mise sur le label France et un calcul « optimisé » de la CSPE
Parc PV : 972,7 MWc raccordés en France à fin décembre 2010
Cellules solaires : la filière « amont » est sur les rails chez MPO Energy
REC Solar : « Le solaire constitue une opportunité historique pour la France … »
Le collectif SOL Ouest regroupe désormais 50 PME
 ACCORDS DE DISTRIBUTION
60% des Français prêts à payer leur électricité plus cher ... pour le photovoltaïque
6,2 GW de nouvelle puissance installée outre-Rhin de janvier à novembre 2010
Le Royaume-Uni revoit ses tarifs d'achat pour éviter un trop-plein de fermes solaires
L'Algérie investit 300 M€ dans une usine de panneaux photovoltaïques
Rendement de conversion : 11,8% pour HelioVolt, 19,1% pour Suniva
IBC Solar distribue les solutions d'intégration simplifiée de 3i Plus
Et aussi : Volthaus, Eging, Fluitecnik, Rios Renovables
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