L'Américain Amonix, un spécialiste de longue date des systèmes de génération d'électricité solaire à concentration (ou solaire thermodynamique), vient de clore un tour de table qui lui a permis de lever 129,4 millions de dollars. Il y a quelques semaines, la société californienne avait dévoilé vouloir se doter de deux usines supplémentaires de production, l'une cette année au Nevada et l'autre l'an prochain en Arizona …

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Pour ses deux projets d'extension, qui s'accompagnent de la création de près de 450 emplois, la société créée en 1989 bénéficie de 9,5 M$ de subventions provenant du plan de relance américain.

Amonix commercialise et installe des systèmes CPV et HCPV particulièrement adaptés à des climats chauds et secs depuis 1994. Elle en est actuellement à sa septième génération de systèmes. L'Amonix 7700, qui affiche une puissance de 53 kW, se compose de sept panneaux MegaModules équipés de cellules solaires de haut rendement (39%) et de trackers. Le rendement de conversion est de 31% au niveau panneau, et dépasse encore 25% au niveau système.

En décembre 2009, Amonix avait annoncé le rachat de son compatriote Sunworks, une jeune poussée co-fondée en 2008 par Brian Robertson (ex-président et co-fondateur de SunEdison) et Guy Blanchard, qui ont, dans la foulée, été nommés aux postes respectifs de CEO et de vice-président senior en charge des ventes, du marketing et du développement commercial d'Amonix.

Le panel de financeurs, qui était mené par Kleiner, Perkins, Caufield & Byers, comprend également Adams Street Partners, Angeleno Group, PCG Clean Energy & Technology Fund, Vedanta Capital LP, New Silk Route et The Westly Group, ainsi que l'investisseur historique d'Amonix, MissionPoint Capital Partners.

Les fonds levés par Amonix s'élevaient jusqu'ici à 65 M$ (financements publics et privés).