La société suédoise Midsummer, spécialisé dans des équipements pour la fabrication de cellules solaires à couches minces en technologie CIGS, affiche un rendement de conversion de 16,2% dans des conditions réelles de production. Les cellules solaires sont réalisées sur un substrat acier, avec un procédé de dépôt à sec et entièrement sous vide …

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Le record précédent de Midsummer se situait à 15%. Le système de production se fonde sur un procédé de fabrication de cellules solaires individuelles qui sont ensuite assemblées en « strings » comme pour les panneaux PV en filière silicium cristallin. Cette approche permet de réaliser des modules flexibles avec une grande variété de formes et de dimensions. La société propose un équipement économique destiné à la R&D dans les cellules solaires CIGS (cuivre, indium, gallium, sélénium) voire CZTS (cuivre, zinc, étain, sulfure), appelé UNO, qui peut également servir à une multitude d'applications faisant appel au dépôt successif de matériaux dans une chaîne de production sous vide sans interruption (batteries à couches minces, piles à combustible, petits écrans plats, etc.). Le modèle UNO dispose de 13 cathodes de pulvérisation, peut monter jusqu'à 750°C en température, et permet de traiter jusqu'à 300 substrats (verre ou acier) en une seule charge. L'équipement est proposé à partir de moins d'1 million de dollars, selon configuration. L'outil de production de Midsummer est le modèle DUO, un système compact, livré clé en mains, pour une fabrication annuelle de 5 MW.

L'équipementier allemand Schmid a amélioré de 20 à 21% le rendement de conversion atteignable avec sa ligne de fabrication de cellules solaires en technologie PERC, ce qui permet d'assembler un panneau PV de 300 W avec 60 cellules. Les travaux ont porté sur une architecture de cellules avec des conducteurs d'interconnexion multiples (busbars) et une face arrière passivée et sans métallisation argent.

L'institut Fraunhofer ISE de Freiburg (Allemagne) expose cette semaine, à l'occasion de la manifestation LOPEC se déroulant du 26 au 28 mai à Munich, un panneau photovoltaïque organique souple d'une surface de 90 cm2, réalisé selon un procédé entièrement automatisé « roll-to-roll ». Le procédé ne nécessite pas de couche ITO (indium-étain-oxyde) et est donc plus économique. Parallèlement, un panneau de 6 mètres sur 50 cm a été dévoilé, issu du projet collaboratif européen FabriGen, impliquant six partenaires …


Les chercheurs développent le procédé « roll-to-roll » en vue de fabriquer des panneaux PV organiques sur des substrats souples de grande taille à moindre coût. Toutes les couches, hormis la métallisation des électrodes, sont réalisées avec un seul et même équipement. Les conducteurs pour les contacts en face avant sont, eux, réalisés par sérigraphie, en coopération avec l'industriel Thieme. « Des tests d'ensoleillement artificiel de longue durée ont permis d'établir la stabilité des panneaux dans le temps, avec une durée de vie simulée de 8 ans au moins », souligne Uli Würfel, directeur de la division cellules solaires organiques et à pigments photosensibles du Fraunhofer ISE. Les test en environnement humide eet à haute température (1000 heures à 85°C et 85% d'humidité relative) ont entraîné à moins de 5% de perte de puissance.

Le projet de R&D FabriGen vise, lui, à développer des membranes photovoltaïques sur substrat souple (tissu, polymère, plastique, etc) pour des applications dans l'automobile ou l'architecture, et en particulier pour des applications d'ombrières. Le panneau PV de 6 m de long est une preuve de la faisabilité du procédé roll-to-roll. Il résulte de la coopération entre l'Institut Fraunhofer ISE, le Centre for Process Innovation, ou CPI (Grande-Bretagne), où a été réalisé l'encapsulage, Inside2Outside, ou I2O (Grande-Bretagne), coordinateur du projet et responsable de l'intégration du PV organique sur une membrane (avec le CPI), et l'équipementier Coatema Coating Machinery (Allemagne) qui travaille au développement du procédé de laminage à grande échelle. Le Britannique DZP Technologies (électronique imprimée), la société tchèque Elon Technologies (feuilles électroluminescentes) ainsi que l'université bulgare University of Chemical Technology and Metallurgy complètent le consortium.

Thomson a signé un accord avec la société Astar EnR en vue de la production et de la commercialisation de sa marque de panneaux photovoltaïques en Asie. La R&D et la conception de ces panneaux PV est réalisée en France, à Suresnes, tandis que l'assemblage pour la France et l'Europe est assurée par Global GHT dans l'usine d'Elifrance à La Talaudière (42) appartenant au groupe italien Pufin (voir notre article). Pour l'Asie, la production se fera en Chine mais à la française, avec le cahier des charges Thomson », souligne Romain Venet, directeur général de Global GHT …


Les panneaux PV polycristallins de 240 à  260 kW et monocristallins de 210 à 220 kW de la gamme Thomson seront les premiers modèles concernés par l'accord. Les prévisions de vente sur 2014 en Asie sont estimées à 50 MW, avec des acteurs situés en Chine, au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan. Astar EnR est une société holding luxembourgeoise créée en 2013, dirigée par un Français, Jean-Ange Martin. Ses trois sièges sociaux se trouvent à Rome (Italie) et Fribourg (Allemagne) ainsi qu'à Paris, et ses implantations industrielles en Europe, aux États-Unis et en Asie pour une capacité totale d'assemblage de 570 MW, selon une information publiée en janvier dernier. L'équipe de direction est composée de personnalités cumulant une expérience dans le photovoltaïque acquise auprès de sociétés telles que Jinko Solar (Chine), Eurener et Isofoton (Espagne).

Les premiers panneaux photovoltaïques de la marque Thomson étaient sortis de l'usine d'Elifrance fin janvier 2014. Selon un communiqué de presse commun Thomson-Astar EnR, l'abrogation des bonifications appliquées aux tarifs d'achat pour les projets solaires utilisant des panneaux PV européens exige une stratégie de développement plus axée à l'international. « Pour maintenir nos prévisions  et sécuriser les investissements que nous avons réalisé en France depuis 2013, nous accélérons le programme prévu pour l'essor de Thomson dans le secteur des énergies renouvelables. Notre choix s'est porté sur un partenaire, Astar EnR », explique ainsi Erick Haziza, président de Global GHT. « Produire en France pour exporter en Asie ne fait aucun sens, ni financièrement, ni en termes de développement durable. Avec Astar EnR, nous posons les conditions d'une fabrication en Chine », souligne Romain Venet. Le partenariat prévoit la création d'agences dans tous les pays concernés, avec un personnel local pour assurer la vente, la qualification technique des projets ainsi que le suivi client.

Le ministère allemand des transports et de l'infrastructure numérique (BMVI) vient d'être équipé d'une centrale solaire thermique de 245 m2 de capteurs tubes en toiture avec pour finalité la climatisation de certaines zones du bâtiment en été. La société Ritter XL Solar a fourni les capteurs tubes et deux équipements à absorption pour transformer l'énergie solaire en froid …


Les capteurs solaires de Ritter permettent de faire monter la température de l'eau rapidement à 95°C, par comparaison aux collecteurs plans moins performants. Le système est réversible et peut servir de chauffage d'appoint en hiver grâce à la technique AquaSystem qui ne recourt qu'à de l'eau comme liquide calorifuge, contrairement à la plupart des systèmes sur le marché qui utilisent des produits antigel. Cette solution permet une liaison directe de la centrale solaire Ritter XL au système de chauffage existant, comme une chaudière conventionnelle.

La société danoise Arcon Solar, filiale du groupe VKR spécialisée dans le solaire thermique, a fourni les capteurs solaires pour la plus grande centrale solaire thermique destinée au chauffage à Dronninglund, dans le Jutland (Danemark). L'an prochain, elle projette de développer une centrale de 52500 m2, donc encore bien plus grande dans la ville de Vojens, dans le Sud du pays …


A Dronninglund, les capteurs solaires couvrent une surface de plus de 37000 m2, et fourniront du chauffage à environ 800 foyers de la région. Cette centrale a représenté un investissement de 14 M€. La chaleur est stockée dans un réservoir de 62 millions de litres d'eau chaude, pour la restituer pendant les périodes sans soleil. La centrale de Vojens sera équipée, elle, d'un réservoir d'eau chaude de 190 à 200 millions de litres.

First Solar a signé un contrat pour la construction, d'ici fin 2014, du projet Weipa Solar Photovoltaic de 1,7 MW, éventuellement extensible à 5 MW au cours d'une 2e phase de travaux, conçu pour répondre aux besoins d'une mine de bauxite d'Alcan, du groupe Rio Tinto (RTA), dans le Queensland, en Australie. Le projet, qui a obtenu un financement initial public de 3,5 millions de dollars de l'Australian Renewable Energy Agency (ARENA), vise à développer une centrale photovoltaïque en tant que solution FuelSmart afin de compléter la génération d'électricité par groupe électrogène. Une deuxième allocation financière d'ARENA pourrait s'élever à 7,8 M$. RTA a signé un contrat pour l'achat de l'électricité sur 15 ans …


Le groupe espagnol Clavijo a fourni des structures de montage pour une centrale photovoltaïque de 2,88 MW en cours de réalisation à proximité de la mine de cuivre El Salvador de Codelco, au milieu du désert d'Atacama, au Chili. L'installation est menée par l'entreprise chilienne RTS Energy qui assurera aussi l'exploitation de la centrale, en coopération avec le partenaire régional Suports Desarrollo y Soluciones. Les panneaux photovoltaïques utilisés sont en technologie à couche mince micromorphe, fournis par la société allemande Inventux.

L'Américain SolarCity a développé une centrale photovoltaïque de 1 MW installée en toiture sur des bâtiments du siège social de HP à Palo Alto, en Californie. L'électricité produite est autoconsommée sur site et devrait couvrir plus de 20% des besoins actuels de la firme (ce qui représenterait une économie de 1 M$ sur 20 ans, à prix de l'énergie constant). L'offre packagée de SolarCity inclut plus de 4000 panneaux PV, l'exploitation de la centrale PV et la vente de l'électricité à HP ainsi que des services d'assurance, de surveillance et de maintenance sur 20 ans.

L'Espagnol Abengoa a finalisé une centrale photovoltaïque de 206 MWc à Calexico, dans le Sud-Est de la Californie, pour le compte de Silver Ridge Power (ex-AES Solar) qui a signé un contrat de vente d'électricité avec San Diego Gas & Electric. Le projet s'étend sur une surface de 800 ha et compte plus de 3 millions de panneaux PV montés sur trackers. Les onduleurs avaient été fournis par la société italienne Elettronica Santerno.

En Espagne, la construction de centrales photovoltaïques reprend, sans tarif d'achat (supprimé depuis 2012) ni autre forme de subvention, mais avec une vente de l'électricité PV à prix de marché. Ainsi, la ville de Murcie a décidé de relancer le projet Solar PV Lorca qui vise le développement d'une centrale PV de 400 MWc installée sur un terrain de plus de 1700 ha à proximité du village de Zarcilla. Elle sera réalisée en quatre phases de 100 MW, et devrait représenter un investissement de 400 millions d'euros. Idem en Andalousie où le gouvernement régional a accéléré le processus d'autorisation pour une centrale PV de 250 MWc que le développeur espagnol Tentusol projette de construire dans la commune de Trebujena. Cette centrale devrait être réalisée en cinq phases successives de 50 MW sur une période de 2 à 3 ans, pour être opérationnelle au plus tard en 2017. L'investissement s'élèverait à 276 millions d'euros.