Un contrat de reprise de Sputnik Engineering, connu pour sa marque d'onduleurs Solarmax, par de nouveaux investisseurs aurait été signé avec l'office suisse des faillites. Peu de détails, et notamment pas le nom de ces investisseurs, ont été publiés hormis que l'activité commerciale de « Solarmax 2.0 », avec les prestations de service, la hotline et le service de réparation ainsi que la production, redémarrerait en juin prochain. Nom de la nouvelle entité : SoMa Solar …

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L'entité a été créée en mars dernier et enregistrée le 1er avril 2015 sous ce nom dans le registre de commerce avec une localisation du siège à Ellzee, en Bavière (Allemagne).

En mars dernier, il avait déjà été question d'une reprise par un industriel du Sud de l'Allemagne. Selon un communiqué de presse publié il y a quelques jours, d'autres informations devraient être disponibles prochainement. La nouvelle entité serait en effet présente sur le salon Intersolar Europe en juin prochain à Munich (9 au 12 juin) avec une innovation produit pour l'intégration d'installations photovoltaïques dans un système domotique.

La société Sputnik Engineering avait déposé le bilan fin novembre 2014.

Le tribunal administratif de Freiburg/Breisgau (Allemagne) a ouvert en date du 1er mai dernier la procédure de dépôt de bilan de Solar-Fabrik, fabricant de panneaux photovoltaïques. La société avait déjà entamé une procédure de cessation de paiements début février mais demandé l'autorisation au tribunal de pouvoir se restructurer en toute autonomie, elle a ensuite choisi fin avril de reporter la publication de son bilan 2014 …


Parallèlement, Solar-Fabrik avait lancé début avril une alerte au risque d'incendie de certains panneaux PV au niveau de la connexion des boîtes de jonction où des soudures défectueuses sont susceptibles de créer un arc électrique et donc une surchauffe. Jusqu'ici seules des réclamations ont été déposées auprès de Solar-Fabrik concernant ce point. Dans son alerte, la société conseille de faire déconnecter les panneaux incriminés et de faire vérifier les risques au cas par cas par un professionnel. Et de ne reconnecter les panneaux PV qu'après réparation ou lorsqu'il n'y a aucun risque de dommages collatéraux en cas d'incendie. Pour en savoir plus, cliquer ici

En Allemagne, le parc photovoltaïque s'est agrandi de 97,2 MWc pour 4247 nouvelles installations PV en mars 2015, selon les données enregistrées par la Bundesnetzagentur, ce qui porte le parc PV total bénéficiant des tarifs d'achat à 38,555 GW …


Sur le premier trimestre 2015, une nouvelle puissance PV opérationnelle de près de 319 MW a été ajoutée outre-Rhin, chiffre à comparer aux quelques 460 MW du premier trimestre de l'an passé. Si le rythme de réalisation devait continuer sur cette lancée cette année, avec peut-être juste un petit élan de dynamisme au cours de la belle saison, 2015 pourrait se solder par un nouveau fort recul du marché à moins de 1,5 GW après être passé en-dessous de la barre des 2 GW l'an passé. Rappelons que les autorités allemandes avaient fixé une cible annuelle de 2,5 à 3 GW, pour un objectif global de 52 GW de puissance PV au-delà duquel tout dispositif d'aides financières serait stoppé.

Au Royaume-Uni, le ministère de l'énergie et du climat (DECC) a publié les statistiques à fin mars 2015 concernant son parc photovoltaïque. Ce dernier aurait ainsi atteint une puissance cumulée de 5,7 GW à cette date, avec 478 MW de nouvelle puissance raccordée au 1er trimestre de cette année, dont 343 MW en mars après 69 MW le mois précédent. Le volume raccordé en mars est en fort recul comparé aux 996 MW du même mois de 2014(1,22 GW au 1er trimestre 2014).

Les statistiques publiées par le DECC sont des chiffres provisoires, qui seront mis à jour dans les prochains mois. Le Royaume-Uni disposait à fin mars d'un parc de plus de 2 GW dans son programme de rétribution par certificats verts (obligations renouvelables, ou ROC) pour les grandes centrales PV. Le pays a révisé ce dispositif à la baisse au 1er avril 2015. Le volume subventionné par tarif d'achat s'établissait, pour sa part, à près de 3 GW à fin mars 2015.

Le constructeur automobile BMW projette de couvrir 20% de la consommation d'électricité de son usine installée à Chennai, en Inde, à partir de l'énergie solaire d'ici fin 2016. Dans ce but, il vient de lancer un appel d'offres pour la réalisation d'une centrale photovoltaïque sur la toiture du bâtiment …

Le projet, dévoilé par Bloomberg Business, prévoirait un tarif d'achat fixe sur cinq ans pour l'électricité produite. L'usine est déjà équipée d'une centrale PV qui couvre 6% de ses besoins d'électricité.

Abengoa vient de signer une lettre d'intention avec diverses autorités des énergies renouvelables et du réseau de transmission d'électricité en Egypte pour la réalisation de fermes solaires, essentiellement photovoltaïques et thermodynamiques.

En République dominicaine, des énergéticiens publics prévoient d'installer des centrales photovoltaïques sur les toitures des bâtiments publics, nous apprend le portail d'actualités CDN. Le projet vise à autoconsommer l'électricité produite afin de diminuer les coûts énergétiques, mais aussi à autoproduire la totalité de l'électricité consommée par ces bâtiments.

La CRE vient de publier les bilans des demandes de raccordement au 1er trimestre 2015, bilans transmis par les gestionnaires de réseaux publics d'électricité qui se soldent par 24 MW de puissance en intégration au bâti, et par 33,6 MW en intégration simplifiée au bâti, entraînant une baisse de 1,5 à 2% des tarifs d'achat. Ces derniers passeraient à 26,15 c€/kWh pour l'intégré au bâti de 0 à 9 kW, à 12,53 c€/kWh pour l'intégré simplifié au bâti jusqu'à 100 kW, et à 6,45 c€/kWh pour les centrales PV au sol …


Le récapitulatif des demandes de raccordement au 1er trimestre 2015 (Source : CRE)

En intégration simplifiée au bâti, la ministre en charge de l'énergie, Ségolène Royal, avait toutefois annoncé une « revalorisation » du tarif dit T4, donc pour les installations en toiture de moins de 100 kW. Les tarifs s'afficheraient alors, d'après les promesses de la ministre, à 13,95 c€/kWh pour la tranche de 0 à 36 kW, et à 13,25 c€/kWh pour la tranche au-dessus jusqu'à 100 kW (soit au niveau des tarifs d'achat du 3e trimestre 2014 pour ce segment). Ces tarifs seraient applicables à partir du 1er avril 2015, et resteraient à ce niveau jusqu'à la fin 2015 si l'objectif de 50 MW de puissance installée par trimestre n'est pas atteinte. Ils baisseraient ensuite de 3% par an, et non plus de 10% comme auparavant. Le Conseil supérieur de l'énergie devrait statuer rapidement sur ces tarifs.

Selon les statistiques d'IHS, le Royaume-Uni a connu un véritable boom dans les installations photovoltaïques au 1er trimestre 2015 avec 1,6 GW de nouvelle puissance réalisée uniquement avec les grandes centrales solaires de plus de 5 MW, un marché tiré jusqu'à fin mars par une réglementation favorable, et qui l'est désormais moins. Quid de 2015 ? le volume installé par trimestre diminuera mais le marché reste porteur, estime IHS …

Après près de 2,3 GW installé l'an passé, d'aucuns voient le marché britannique autour de 3 GW cette année. Selon IHS, la décision de modifier à compter du 1er avril 2015, soit plus tôt que prévu une réglementation de certificats verts plutôt favorable aux grandes centrales PV au Royaume-Uni a porté ses fruits : plus de 110 projets PV auraient ainsi été finalisés dans le pays au 1er trimestre de l'année, portant à 311 le nombre de fermes solaires de plus de 5 MW pour une puissance totale de 3,8 GW, soit 51% du parc photovoltaïque installé (7,5 GW).


Selon les statistiques d'IHS, les trois développeurs Lightsource, TerraForm Power et Bluefield cumulent le tiers de la puissance installée, tandis que les dix plus grands développeurs détiennent 50% de la puissance totale. « Nous pensons que des investisseurs financiers achèteront dans les prochains mois un grand nombre des nouveaux projets PV réalisés ce premier trimestre 2015 », souligne Josefin Berg, analyste senior pour le solaire chez IHS. Les analystes ont également comptabilisé 831 projets à différents stades de développement, dont une majorité de plus de 5 MW. Ces projets doivent maintenant soit être réduits en terme de puissance pour continuer à bénéficier de la réglementation des certificats verts soit être soumis au nouveau dispositif des contrats sur différence. Certains projets risquent bien sûr aussi d'être simplement abandonnés.