Logo Europelectronics
publicité
EUROPELECTRONICS - VIPRESS.NET - NOUVEAUX PRODUITS - PUBLICITE - CONTACT NEWSLETTERS GRATUITES
   
TABLEAU DE BORD
Espace BUSINESS
Conjoncture
Semiconducteurs
Passifs, écrans, cartes et modules, CAO, mesure
Sous-traitance
Distribution
Clients OEM et infos générales
Espace PRODUITS
Semiconducteurs
Capteurs/Opto/Mems
Passifs
Afficheurs
Logiciels
Modules & Cartes
Energie
Développement
Mesure
Production
Newsletter gratuite
Share |
version imprimable
Commentaires sur les nouveaux tarifs d'achat : suite ...

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
08/09/2010 20:19:40 :

Pas un jour, ou presque, ne passe, sans commentaires sur les nouveaux tarifs d'achat instaurés au 1er septembre dernier. Derniers en date, les communiqués de presse de l'Apesi (Association des producteurs d'électricité solaire indépendants) et du Synaip (Syndicat national des installateurs du photovoltaïque) …
 
publicité


L'Apesi se demande : « Mais que veut donc le gouvernement ?
Le secteur le plus durement touché (jusqu’à - 40 % depuis le début de l’année) est celui des toitures industrielles et des centrales au sol de petites puissance, sur lequel opère une multitude d’acteurs indépendants, des PME-PMI.

Par ses décisions successives, le gouvernement empêche la création d’une filière industrielle. Il favorise la reconcentration des acteurs où quelques grands groupes tireront leur épingle du jeu et concentreront l’ensemble du développement solaire français. Le seuil de 500 MW/an évoqué signifierait le dépôt de bilan assuré pour les petits et moyens producteurs...

Le MEEDDM s’alarme sur le coût supposé des 3 000 MW de « projets déposés ». Sur l’origine de ce chiffre, le mystère reste entier. Impossible en effet d’accéder aux données d’ERDF, ni de comprendre quels critères ont été retenus. En outre, les coefficients de réalisation sont très faibles sur certains secteurs de marché. Ainsi, les parcs au sol, qui représentent une part non-négligeable des projets « déposés », sont soumis en fonction de leur puissance à diverses études préalables (permis de construire, études d’impact et enquête publique) qui repoussent leur réalisation effective de 12 à 24 mois. Il faut donc se représenter ces installations échelonnées dans le temps. De plus, des indicateurs fiables et facilement consultables peuvent être mis en place pour ne prendre en compte que les projets sérieux dans une réflexion sur la filière. Il serait par exemple utile de connaître précisément le nombre de permis de construire délivrés, ainsi que le nombre de propositions techniques et financières signées et dont le premier acompte a été payé.

L'Apesi propose la mise en place d’indicateurs pour l’estimation des projets en cours de développement. »



La réaction du Synaip
« Le communique de presse ... [sur les nouveaux tarifs d'achat] ... pêche par une totale méconnaissance des réalités du marché et de l’installation photovoltaïque. Il y est fait état d’une baisse régulière structurelle du coût des matériaux, qui représenteraient environ la moitié du coût d’un projet.

Cette baisse des matériaux n'a pas eu lieu en 2010. En effet, une pénurie au plan mondial a eu pour conséquence une augmentation des prix. Une nouvelle tendance à la baisse, à court terme, n’est pas attendue.

De même, il est avancé que la part des matériaux dans un projet serait de 50% du coût total de l’installation. Tous les professionnels du secteur savent qu’elle va largement au-delà de la moitié et atteint 80% sur certains sites.

La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : la France veut-elle véritablement se doter d’une filière photovoltaïque comparable à celle de nos voisins européens ? Si oui, la politique du gouvernement devra aller dans le sens d’un développement continu, prévisible à moyen terme et s’appuyant véritablement sur le marché et son évolution. »

En vue de la concertation annoncée à l'automne, le Synaip a également établi une liste de propositions, dont certaines ont déjà été faites en mars dernier : simplification des démarches administratives ; application du coefficient R à tous les types d’installations ; établissement d’un calendrier réaliste pour une baisse des tarifs qui ne mette pas en cause la rentabilité des projets, et qui prend en compte les évolutions des coûts des matériels et des investissements ; faire sauter le verrou des 5400 MW installés en 2020 ; accélérer les travaux du CEIAB.

Enfin, plus que jamais, le Synaip demande « qu’une réelle concertation soit mise en place avec tous les acteurs de la filière. Ces acteurs sont marqués par une très forte disparité et il serait juste que tous soient entendus et respectés. Le gouvernement se doit de faire une vraie table ronde. »
SOMMAIRE du 2010-09-08
Hebdo précédent
publicité
 PRODUITS & DATASHEETS
Une foule de nouveautés à la manifestation EU PVSEC à Valence cette semaine
L'Europe tire toujours le marché mondial du photovoltaïque
« Ceinture du soleil » : l'EPIA prédit un potentiel PV de 257 GW à ... 1130 GW d'ici 2030 !
Mais le ciel s'assombrit pour le photovoltaïque français
Commentaires sur les nouveaux tarifs d'achat : suite ...
L'Italie baissera les tarifs d'achat trois fois en 2011 selon la puissance des centrales
 ACCORDS DE DISTRIBUTION
Le parc PV français comptait 82626 installations pour une puissance de 511 MW à fin juin 2010
Un rendement de conversion de 14,3% pour des panneaux PV CIGS
Odersun obtient un prêt garanti de 10 M€ pour financer son développement
Signet Solar continue à produire malgré le dépôt de bilan
Sanyo commercialise un panneau PV avec 18.6% de rendement de conversion
Silicium : Emix vend sa technologie à Ferroatlántica
Et aussi : Yingli Green Energy, Cegelec, Twin Solar, Ingeteam, RPP, SolarEdge, Enolia Solar Systems
-=-=-=-=-=-=-=


Accédez aux différents articles grâce au menu de droite





© VIPRESS - Soyez le premier informé !
Mentions légales