<

publicité

br> Sencera, un fabricant américain de cellules solaires couches minces en silicium amorphe vient d'atteindre un rendement de conversion de 8,7% pour une cellule solaire simple jonction, une performance de laboratoire qui a été vérifiée par l'Institut de conversion d'énergie de l'université du Delaware ; partant, la société a réussi à obtenir les derniers 5,2 M$ d'un investissement de 15,6 M$ du Californien Quercus Trust, ce qui devrait lui permettre de transformer son actuelle unité de R&D de 1 MW en une entité de production d'une capacité annuelle de 35 MW.

La société, créée en 2003 initialement comme fournisseur d'équipements PECVD pour l'industrie du semiconducteur, s'est tournée vers le solaire en 2006. Elle a conçu et réalisé ses propres équipements pour la fabrication de cellules solaires. La production de volume de panneaux solaires de 106 W, réalisés avec des cellules de 7% de rendement de conversion, devrait démarrer à l'été 2009 sur son site de Charlotte (Caroline du Nord).

Le prochain objectif de Sencera consistera à développer une cellule solaire double jonction présentant un rendement de conversion de 11%, ce qui permettra de passer à une capacité annuelle de production de 50 MW sans équipements additionnels.

La société allemande Solar-Fabrik vient de démarrer sa troisième unité d'assemblage de modules solaires à Fribourg, Allemagne, portant ainsi sa capacité annuelle de 70 MW à 130 MW et créant au passage 70 emplois ; le site permettra une extension supplémentaire jusqu'à une puissance de 200 MW, déjà prévue à l'horizon 2010.

En 2008, la société a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 61,8%, à 217 M€. Elle emploie 350 personnes dans le monde, dont 250 à Fribourg.

Le groupe néerlandais Econcern, qui prévoit d'investir au total quelque 200 millions d'euros dans l'installation de centrales photovoltaïques en Italie, a obtenu, dans un premier temps, un contrat d'installation et d'exploitation de sept parcs solaires de 1 MW chacun dans la province sud-italienne des Pouilles; ces parcs devraient être opérationnels en 2010.

Ce contrat s'inscrit dans le cadre du projet Trullo qui porte sur des installations fixes avec des modules solaires à cellules en silicium cristallin d'une puissance totale de 42 MW.

Le Japon, qui a perdu sa suprématie notamment dans les cellules solaires face à la concurrence mondiale, se propose de relancer l'industrie du solaire pour soutenir ses champions nationaux et créer des emplois ; suite à un rapport d'experts, le gouvernement envisage notamment de doubler le tarif de rachat de l'électricité photovoltaïque produite par les particuliers, qui passerait à 50 yens/KWh (soit 39 cents/KWh) l'an prochain, alors qu'il l'avait drastiquement baissé en 2005.

L'objectif du gouvernement japonais est de décupler d'ici 2020 le marché national des installations photovoltaïques – qui représente actuellement quelque 7 milliards d'euros - ainsi que le nombre d'emplois qui stagne aujourd'hui à 12000 postes.

Le Japon avait arrêté les subventions en 2005. La relance devrait essentiellement porter aujourd'hui sur les « petites » centrales photovoltaïques de particuliers, dont le coût ne doit pas dépasser un prix d'environ 5300 euros/kW, installation comprise.

L'Allemand Phoenix Solar, un intégrateur de systèmes photovoltaïques situé près de Munich, vient de publier un résultat net de 23,7 millions d'euros (chiffres préliminaires), en progression de 63% comparé à 2007 ; la société a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 55%, à 402 millions d'euros, dont 40% réalisés à l'export (27% en 2007).

Au 1er janvier 2009, son carnet de commandes s'établissait à 112 millions d'euros, soit nettement plus que les années précédentes. Partant, Phoenix Solar anticipe des ventes record de quelque 520 millions d'euros cette année.

L'Allemand Centrosolar, fournisseur d'installations photovoltaïques et notamment leader européen dans les systèmes plug-and-play pour les particuliers, a réalisé un chiffre d'affaires de 332,6 millions d'euros en 2008, soit une progression de 51% comparé à 2007, tandis que son résultat d'exploitation a augmenté de 152%, à 12 millions d'euros ; la part à l'export est passée de 33% à 54%, tirée essentiellement par des ventes en Espagne, en France et en Italie.

Pour 2009, Centrosolar s'attend à une stagnation de son chiffre d'affaires, à cause des problèmes de financement rencontrés par les particuliers et de la chute des prix du silicium, des cellules et des modules solaires, mais aussi à cause de la baisse des subventions pour les fermes solaires, surtout en Espagne. Elle se propose de développer son offre de solutions pour l'intégré au bâti (BIPV), auquel de nombreux pays, dont la France, donnent la priorité.

La société se retrouve aussi confrontée à l'avenir incertain de la société commune exploitée avec Qimonda au Portugal.